J'ai un ticket !

On s’est toujours demandé quand ça allait nous arriver ! Alors voici la réponse : c’était hier !

Premier PV de stationnement (ou ticket) pour une incompréhension du panneau de signalisation… Et l’addition est salée : 53$ soit l’équivalent de 35 euros ! Et dire que c’est 17 euros en France…

Il faut dire que les panneaux de signalisation ont le don pour être souvent complètement incompréhensibles ! Lorsque l’on cherche à se garer dans Québec, ce n’est pas du luxe d’être 2 dans la voiture :

« Là, là il y a une place... »

« Attends un peu, ça dit : à partir du panneau, stationnement interdit le lundi, mercredi et vendredi de 9h à 17h du 1^er octobre au 1^er avril sauf pour les titulaires d’un permis secteur 4 »

Le scanner doit être fait rapidement dans notre tête, car il y a déjà plusieurs voitures qui attendent derrière nous dans les rues étroites du centre-ville : quel jour est-on, quelle heure est-il, quel mois de l’année sommes-nous ? A-t-on un permis de stationner ? Ok, ça, c’est bon, on sait répondre, c’est non…

Dans le doute, on préfère avancer un peu plus loin.

Une autre place ! Magique !

« Attends, il y avait un panneau que l’on vient de passer. Arrête-toi, je descends voir ce qu’il disait ». Descente de la voiture, course vers le panneau, lecture concentrée des indications, retour dans la voiture rapidement en se répétant inlassablement les informations.

De retour, dans la voiture, sur un ton machinal :

« Alors, c’est limité à 20 minutes du lundi au vendredi de 9h à 17h. Laisse tomber, c’est mort. »

Un peu plus loin, une nouvelle place, trop belle pour être vraie !

Effectivement, borne d’incendie : interdit de se garer sous peine d’une forte amende et souvent la mise en fourrière! Et quand on n’a pas l’habitude, facile de se faire avoir !

Mais le pire n’est pas à Québec, mais bien à Montréal. Je vous ai glissé quelques photos de panneaux dignes d’un sketch.

Tout ça pour dire que je suis certaine d’une conspiration des municipalités pour faire payer les pauvres contribuables que nous sommes !

Et si jamais je tombe sur cette Élodie …