23 Décembre 2016
Ce midi pendant le dîner (comprenez le déjeuner), nous discutons entre collègues autour de notre boite à lunch. Notre conversation porte sur les recettes de cuisine et plus précisément sur les graines : graines de tournesol, graines de citrouille, pignon de pin…
Au Québec, les étalages sont fortement achalandés de toutes sortes de graines (dont la plupart me sont inconnues) et le rayon consacré aux graines se retrouve dans n’importe quelle épicerie. Nul besoin, comme en France, de trouver une boutique spécialisée bio…
Revenons à notre conversation autour des graines. On commence à catégoriser les graines en fonction de leur goût et de leur coût, en comparant avec les graines que l’on trouve en France. J’évoque même le fait que certaines graines comme les pignons de pin sont sans doute à classer parmi les meilleures dans leur catégorie. Je parle que ces graines sont haut de gamme, au top du top.
C’est alors que ma collègue québécoise dit : « notre conversation, sortie de son contexte, pourrait paraitre bizarre… »
Voyant mon incompréhension, ma collègue française vient à mon secours en m’expliquant que « les graines » ont aussi une autre signification et correspondent à une partie de l’anatomie masculine…
Prends en de la graine !